Chronique politique de la semaine

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Cameron est soulagé, et la bourse respire. La Livre sterling a repris des couleurs, et les indépendantistes ont perdu les leurs.

La Grande Bretagne gardera en son sein les Highlanders et tant pis pour les idéaux.

Aucun candidat à l’indépendance n’avait autant de raisons de la mériter que l’Ecosse. Les Scots forment un peuple fier et combatif. Si en l’an 45 les Romains, Claude en tête, conquièrent l’Angleterre, ils ne réussirent pas à imposer la Pax Romana (Paix Romaine) à l’Ecosse.

 Le Royaume d’Ecosse fut un Etat souverain jusqu’au 1^er mai 1707 où l’acte de l’Union l’unifia au Royaume d’Angleterre pour former l’actuelle Grande Bretagne.

Par son histoire, son peuple, sa langue, l’Ecosse est l’une des six nations celtiques pour qui l’indépendance allait de soi.

Ce référendum, ce vote qui a donné une nette majorité au Non donne à réfléchir. Il souligne si besoin était que l’idéologie, le patriotisme, l’amour de l’indépendance sont devenus des vertus du passé. Une nation a refusé son indépendance !

Le Non l’a emporté pour des raisons purement économiques. Les arguments des promoteurs du Non, ont tous été financiers pour ne pas dire alimentaires. Nous sommes à l’ère du réalisme et du pragmatisme et tant pis pour Victor Hugo.

Un autre référendum attend le gouvernement anglais, celui du maintien ou non de la Grande Bretagne dans l’Union Européenne. Là encore, le résultat n’est pas à chercher dans une recherche problématique d’une indépendance, mais dans les savants calculs économiques que ne manqueront pas de faire les différents ténors politiques anglais.

C’est décidément la Finance et l’Economie qui mènent le monde.