Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Gabriel Banon, Politiquement Incorrect.
24 juillet 2014

MALAISIE: Les questions que l'on ne se pose pas

Chronique politique du vendredi matin

---------------------------------------------------

7544915

Le mois de juillet n’a pas été un mois de vacances et de détente pour la communauté internationale. On continue à massacrer en Syrie, l’Irak est à feu et à sang, la guerre, car il s’agit d’une vraie guerre, sévit au Moyen-Orient et l’Ukraine garde braqués sur elle les regards du monde entier, avec la catastrophe aérienne de la Malaysia Airlines. Partout, en Syrie, en Irak, au Moyen-Orient ou en Ukraine, le cynisme politique s’étale avec l’hypocrisie en prime.

Après toutes les condamnations véhémentes de Londres, l’actuel gouvernement britannique, en janvier 2012, autorisait l’exportation de produits chimiques en Syrie, où comme chacun sait, une guerre civile fait rage. L’Europe, Londres en tête, demande à la France de ne pas livrer les navires de guerre commandés par Moscou : les Mistral, mais la Grande Bretagne  continue à exporter ses armes en Russie.

 Aucune argumentation ne peut justifier la mort de centaines de civiles, femmes et enfants, dans

Unknown-2

les opérations militaires et le bras de fer en cours entre Israël et le Hamas. Force est de constater que beaucoup de Nations « frères » sont au balcon, attendant que le Hamas soit éradiqué ou tout du moins durablement affaiblit.

Mais le crash de l’avion de la Malaysia Airlines en Ukraine, à lui seul, illustre la manipulation, le cynisme politique et l’abus du pouvoir médiatique. Ce crash de jeudi dernier dans l’est de l’Ukraine, intervient quatre mois après la disparition mystérieuse d’un autre Boeing 777 de la même compagnie.

images-1

Le samedi 8 mars, le Boeing 777 de la Malaysia Airlines décolle de Kuala Lumpur avec 239 personnes à bord en direction de Pékin. Une heure après le décollage, le vol MH370 change de cap et disparaît des radars, volatilisé ! Le lendemain, la Malaisie affirme enquêter sur une piste terroriste. Le gouvernement malaysien a-t-il été victime d’un chantage terroriste qui a mal fini ? Ce groupe terroriste qui ne s’est jamais identifier, a-t-il renoncé ? Le silence observé par les autorités malaysiennes et le manque de transparence en la matière du premier ministre, contribuent à maintenir le mystère.

 Mais voilà qu’un deuxième vol, le MH17 se crash quelques mois après au dessus de l’Ukraine. Les Etats-Unis, obsédé par leur entreprise de diabolisation du président russe, Vladimir Poutine,, affirme immédiatement qu’il a été abattu par un missile tiré par les russophobes, aidé par Moscou. Et d’annoncer des preuves inattaquables, des photos satellites, que l’on ne verra jamais. Cela rappelle les preuves agitées par le général Power au Conseil de Sécurité, certifiant l’existence d’armes de destruction massive chez l’Irak de Saddam Hussein.

Depuis, Washington est moins affirmative, et parle d’une erreur probable de l’une ou l’autre partie du conflit. La course aux indices est ouverte :

7544963

deux remarques, l’Ukraine est une zone surveillée 24 heures sur 24 heures par les satellites américains, il peuvent identifier une plaque minéralogique, à fortiori un tir de missile. La deuxième remarque est qu’un missile après avoir atteint sa cible, se disperse en morceaux que l’on devrait retrouver sur le sol. A ce jour, personne n’a agité ce trophée. On a accepté un peu facilement la thèse d’un tir de Missile. Beaucoup d’experts militaires n’y croient pas, l’avion de ligne volant à plus de 10.000 mètres, la limite, pour un missile sol/air.

 

Unknown

Et si c’était une bombe ? Quel que soit le but poursuivi par les uns et les autres, l’hypothèse d’une bombe à l’intérieur de l’appareil et ayant explosé au-dessus de l’Ukraine, ne peut être exclue. Il est certain que beaucoup répugnent à considérer un attentat terroriste, mais il s’inscrirait dans la droite ligne du mystère du précédent crash de la Compagnie Malaysienne. Actuellement et pour un bon moment, les aéroports et les compagnies aériennes sont en alerte maximum. Aujourd’hui, on ne sait plus à quel saint se vouer, mais surement pas aux gouvernements des grandes puissances, ils poursuivent un agenda qu’ils ne nous ont pas communiqué.

Comme dirait Kipling, ceci est une autre histoire.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Publicité