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Gabriel Banon, Politiquement Incorrect.
3 juin 2016

France: quels enseignements tirer de la crise ?

Je vous propose ce vendredi, une chronique hors des règles habituelles.

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La France se trouve dans une crise majeure, politique, économique et sociétale. Quels enseignements peut-on en tirer pour le Maroc ?

 -       L’impéritie des dirigeants actuels en France, souligne la nécessité d’écarter les amateurs, de la chose publique et d’élire, des hommes et des femmes, ayant un minimum de connaissances et de caractère. Comme le diraient les révolutionnaires de 1789, les populistes, les démagogues et les utopistes, à la lanterne !

 -       Au delà des partis, au pouvoir ou à l’opposition, la société civile est le vrai rempart contre les abus des uns et des autres.

 -       La démocratie ne se résume pas à une arithmétique électorale. Elle a des limites : l’intérêt supérieur du pays, le maintien de l’ordre publique et le respect des biens et des personnes. Trop de démocratie tue la démocratie.

 -       Les évènements que la France vit actuellement, est le reflet d’une infrastructure défaillante, et des réformes avortées. Un pays doit se doter des infrastructures permettant le progrès. Une infrastructure défaillante, le rend incapable de faire face à la compétition aujourd’hui mondialisée.

-        Le pays doit entreprendre les réformes en temps et en heure. Il doit surtout, s’il en met en chantier, aller jusqu’à leur accomplissement. À l’opposé de certains utopistes qui veulent une société sans classes, il faut bâtir plutôt une société responsabilisée.

 -       Le chao sociale s’installe plus rapidement que la paix sociale. Qui eut cru que la France sociale serait aussi chaotique, quatre ans après la prise du pouvoir par les socialistes, avec à leur tête un certain François Hollande ?

 -       Les syndicats faibles ou en perte de vitesse, sont beaucoup plus dangereux que des syndicats forts. L’exercice du droit de grève n’est pas à remettre en question. Mais il a été reconnu aux salariés pour faire aboutir leurs revendications, pas pour faire plier un gouvernement issu des urnes. Il n’est pas légitime de laisser une minorité de salariés et d’étudiants bloquer tout un pays. Le législateur doit veiller à mettre en place des garde-fous pour éviter la dictature des minorités. Ces garde-fous devront éviter aux syndicats faibles de recourir uniquement, à la confrontation et à l’obstruction. Ces actions ne doivent pas devenir leurs seules raisons d’être.

 -       La solidarité gouvernementale n’est pas l’addition des ambitions des uns et des autres, ambitions plus ou moins avouées. Comme l’a dit si bien l’ancien ministre socialiste, Jean-Pierre Chevènement, « un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l’ouvrir, ça démissionne ».

 -       Attaquer un représentant des forces de l’ordre, est un crime. Un policier doit se considérer en état de légitime défense, quand on l’attaque avec des barres de fer.

 -       La laïcité à la française a montré ses limites.  Elle ne répond plus aux besoins d’une société déboussolée par le radicalisme et l’extrémisme.

 -       La Tolérance est un vilain défaut, qui ne permet pas le « vivre ensemble » C’est un mot dévoyé et discriminatoire. Je te suis supérieur, mais j’accepte que tu sois près de moi. Pour certains penseurs, la tolérance est une injure.

 -     Ce n’est pas en signant des chèques, qu’on éteint un incendie social. La démagogie n’a jamais été une sortie de crise.

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