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Gabriel Banon, Politiquement Incorrect.
29 avril 2017

Une situation abracadabrante

Une chronique de Paris

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                     La France est toujours sous le choc du premier tour de l’élection présidentielle. Pour la première fois de l’histoire de la Vème république, la droite n’est pas présente au deuxième tour.

Le sentiment qui prime chez les électeurs déboussolés, est celui d’un immense gâchis. La République est en réel danger de radicalisation, mais la France a vécu d’autres situations, aussi alarmantes, et s’est toujours retrouvée, grâce à un peuple, certes frondeur, mais toujours fidèle à ses valeurs républicaines.

Oui, François Fillon a perdu, victime de ses propres faiblesses, de ses erreurs, de l’acharnement de ses adversaires, de l’hostilité des médias et des lâchetés de son propre camp. Mais n’a-t-il pas pêché par orgueil et obstination ? Les militants n’ont-ils pas pêché par discipline de parti ?

Cependant, les idées qu’il a défendues doivent perdurer, et s’imposer à tous les Républicains. Dans les temps incertains, qui vont suivre l’élection du Président de la République, la France aura besoin de liberté économique, de réalisme financier,  d’ordre, de sécurité et du retour de l’autorité étatique.

Nous ne l’aurons surement pas avec le FN, nous courrons le risque de l’avoir avec Macron. Encore devra-t-il nous dire avec qui, il entend gouverner. Un président de la république, isolé dans son palais élyséen, ne pourra pas grand chose, seul.

C’est pourquoi, la bataille des législatives est cruciale. Le parti qui gagnera la majorité à l’Assemblé nationale gouvernera. Dans le cas où, aucune majorité se dégage, bonjour les dégâts : on reviendra aux coalitions et à l’instabilité de la IVème république.

La démocratie veut que la majorité ait toujours raison, mais la raison remporte-t-elle des élections ? Assurément non, à voir la situation abracadabrante dans laquelle se trouve, aujourd’hui, la France.

À parcourir Paris, à interpeller les uns et les autres, on en retire un sentiment de résignation et l’absence de tout enthousiasme. Inquiétant, pour les réformes qui s’imposent et la reprise en mains attendue. Pour certains, Macron a volé cette élection à l’aide de certains médias et d’une institution judiciaire complaisante. Quel chemin, Macron devra parcourir, (s’il est élu,) pour conquérir le cœur des français.

Par les temps qui courent, la France aurait-eu besoin d’un De Gaulle, on aura un Raymond Barre, en plus jeune. 

 

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