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Gabriel Banon, Politiquement Incorrect.
25 mai 2016

Le chevalier blanc, est-il si blanc ?

Voici quelques réflexions, à la suite de la visite d'Alain Juppé au Maroc.

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Alain Juppé, en pleine campagne pour les primaires du parti « Les Républicains », était à Casablanca dimanche dernier, et lundi à Rabat.

Mélangeant des bains de foules et des rencontres protocolaires, son court séjour se voulait mobilisateur, autour de sa candidature des primaires, et plus tard, autour de sa candidature à la magistrature suprême.

Mélangeant ses obligations de maire, dues au faite, que Bordeaux et Casablanca sont deux villes jumelées, et celles de candidat à la Présidence de la République française, via les primaires de son parti, le militant lambda, se sentait un peu perdu.

Lors de sa réunion publique à Casablanca, devant une salle bondée et en grande partie acquise, le candidat a déroulé son programme. En répondant aux questions, il a précisé les mesures qu’il entendait prendre durant les fameux cent jours suivant l’élection du Président de la République.

Si c’est des engagements qui lient, non seulement ceux qui les reçoivent, mais également l’auteur, alors peut-être avons- nous aujourd’hui, l’homme providentiel, que la droite attend, et que la France espère.

Mais, nous sommes, pour le moment, à l’étape des « Primaires ». Etape pleine de dangers, pour le parti Les Républicains, pour la droite, dans son ensemble, et pour la démocratie.

Alain Juppé, à la question posée du respect du résultat de la Primaire, a répondu qu’il s’alignerai derrière le gagnant, avec toutefois un bémol : que l’élections se déroule en toute transparence et sans tricheries. C’est une porte entrouverte à une candidature indépendante, telle qu’il le déclare lui-même : « si l’élection est bidouillée, je serai un candidat dissident » C’est qu’il fixe la barre très haut : « 500.000 à un million de votants, ce n’est pas significatif, il faut de 3 à 6 millions, comme le prévoiraient des sondages ». Bigre, et si les français ne veulent pas se mêler d’une histoire qu’ils considèreraient une histoire de famille politique ? Qui serai le responsable ? L’élection présidentielle est pour plus tard et ne se confond pas avec les Primaires.

Le danger, dans le cas où Alain Juppé ne gagne pas la Primaire, est l’éclatement du parti historique de la droite, et in fine, le maintien des socialistes à l’Elysée. A moins, à moins qu’une certaine Marine ne ramasse le Graal.

 

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