L'actualité m'amène à vous donner dès à présent, cette chronique

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Un coup de tonnerre ou plutôt un séisme, a ébranlé la planète politique, juridique et médiatique. Une source, non identifiée, a transmis une masse de données au quotidien allemand, le Süddeutsch Zeitung, et diffusée à la presse par l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ). Cette fuite de documents confidentiels est sans précédent. Elle pose plusieurs questions qui restent à ce jour sans réponse.

On parle de 180 millions de fichiers et 11,5 millions de documents. Ils couvrent la période d’activité du cabinet d’avocats, Mossack Fonseca, de 1977 à 2015. Avec 180 millions de fichiers, 180 millions de clients, cela devrait couvrir, plutôt, un demi-siècle ou un siècle au moins. Par ailleurs, on sait que la création d’une société offshore coûte au moins 10.000 dollars, ce qui nous donnerai des honoraires de plus de 1800 milliards de dollars. Peut-être qu’il ne s’agit là que des fiches de travail. Alors allons vers les 11,5 millions de documents, qui eux doivent concerner les fameuses sociétés Offshore, on a quand même une recette de 11,5 milliards de dollars.

A ce jour, le cabinet d’avocats, Mossack Fonseca, n’a pas déposé de plainte pour vol d’archives.

La précipitation avec laquelle des pays comme la France, l’Espagne, les Pays-Bas, l’Autriche, la Suède, l’Australie, le Brésil et même le Panama, ont lancé des enquêtes, donne à réfléchir. Comment, avec quoi instruire ? Le ICIJ refuse pour l’instant de donner ses sources. Sommes nous devant un enfumage auquel les Etats se prêtent avec grâce ?

Lorsque l’on sait que les principaux donateurs du groupe international des journalistes d’investigation sont : la fondation Open Society, crée et dirigé par le milliardaire Georges Soros et l’Agence d’Aide au Développement (USAID) qui opère sous la supervision de la Maison Blanche, du département d’Etat et du Conseil de Sécurité National, on peut raisonnablement se poser la question : à qui profite le crime ?

Parmi les noms, à ce jour divulgués, aucun citoyen américain, aucun sénateur, aucun congressman, aucune société US, grande ou petite. Il faut croire que le monde des copains et des coquins, se trouve uniquement en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Extrême Orient. Les Etats-Unis sont irréprochables et méritent de donner des leçons au reste du monde !

Cette volonté de vouloir à tout prix faire de la Russie un ennemi et de la Chine un danger, peut mener le monde dans un conflit sans précèdent. Le général quatre étoiles, américain, Philip Breedlove, commandant suprême des forces de l’OTAN, a déclaré récemment que la guerre avec la Russie est inévitable et que les Etats-Unis la gagneront. Il pense que d’ici deux ans, la Russie sera un danger pour la paix et sera notre ennemi.

On peut se poser la question, naïvement, sommes nous devant une tentative de déstabilisation de la Russie et de la Chine ?

Sans verser dans la phobie du « Complot », peut-on se poser la question : sommes-nous devant une manipulation des opinions publiques ? Cherche-t-on à occuper, pendant un moment, l’esprit des populations ?

On aurait tendance à penser que nous sommes devant une guerre des nerfs, économique et politique, qui se jouerait à l’insu des populations.

Nous avons vécu durant la deuxième guerre mondiale une énorme manipulation, dont certains encore se souviennent : le Protocole de Sion.

Sommes-nous devant une manipulation de même style, préparant d’autres affrontements