Mahmoud Abbas, le Président de l'Autorité palestinienne, s'est rendu à Paris, afin d'y rencontrer le Président français, François Hollande. Apparement, il voulais convaincre ses interlocuteurs d'agir fermement pour relancer les négociations israélo-palestiniennes.

Cette gesticulation est inutile, et Abbou Mazen doit le savoir. Que peut faire Hollande, empêtré dans des problèmes économiques intérieurs graves. Il n'a aucune autorité reconnue par ses collègues de l'Union européenne, et la politesse du Président Obama, à l'égars du Président français, lors de ses rencontres, ne lui a donné aucune assise exeptionnelle, sur le plan international. L'autre souci de Mahmoud Abbas, le financement des dépenses de l'année, c'est pas à Paris, qu'il trouvera le millard de dollars manquants. La France exangue, quémande l'aide de l'Allemagne, et n'est pas en état de faire des largesses quelconques.

Côté israélien, les conditions ne sont toujours pas réunies, pour permettre une percée significative sur ce dramatique problème. Oui,Israël va faire des efforts pour aider les palestiniens à s'endetter, en attendant les aides internationales promises, parcequ'Il y va de son intérêt, particulièrement sécuritaire.

Nétanyahou et Mahmoud Abbas, savent, tous les deux, que rien ne pourra progresser, avant les élections présidentielles américaines.Si Obama est réelu, l'espoir d'une relance sérieuse des négotiations, est permis.

Jusque là, il n'y a rien d'autre à faire, qu'à attendre.