Chronique politique du vendredi matin des Matins Luxe sur Luxe Radio
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Le bloc anglo-saxon, Amérique en tête, est-il toujours l’allié indéfectible de l’Union européenne ? La rivalité économique, la défense du dollar, la primauté voulue, pour les banques américaines et la City de Londres, font que la spéculation contre la zone euro, bat son plein.D’autres temps, d’autres lieux, la solidarité occidentale semble être aujourd’hui, un lointain souvenir.
La crise est passée par là, même chez la grande Amérique. Les paris sur « la chute inévitable de l’euro » se multiplient.Ils ont tort, et le redressement de l’économie européenne s’amorce, et se poursuivra, à son rythme. Nul doute, que l’attitude du monde anglo-saxon, laissera des traces. Mais elle a amené les européens à regarder ailleurs, vers la Chine, la Russie, le monde arabe. Barak Obama, lui aussi, développe une nouvelle stratégie moyen-orientale. Il a intégré, le fait inévitable de la montée en puissance, de l’islamisme politique.
Il y a longtemps que les européens, eux, vivent des compromis avec l’islam politique. Ils ont été obligés de faire face, aux problèmes des banlieues et de l’immigration maghrébine et turc.
La Chine, de par sa capacité d’investissement, va devenir un partenaire incontournable, chaque jour, un peu plus.Quelques soient les critiques que provoque la politique de Poutine, ses violations des droits de l’homme, ses violences contre certaine presse, on doit garder en mémoire, que demain, la Russie va devenir le partenaire principal des européens. L’Union européenne, qui s’est ouverte vers les pays de l’Est, ne doit pas perdre de vue, que la Russie fait partie de l’Europe. Aussi, un jour, tout deviendra possible.
Les manœuvres visant à établir un véritable cordon sanitaire, autour de la Russie, ne doivent pas trouver l’Union européenne, partie prenante.Cette stratégie de guerre froide, encore dans l’esprit de Washington et de Londres, ne doit pas amener l’Union européenne, à insulter l’avenir. Ceci est également vrai, vis à vis de cette grande nation, qu’est la Chine.
La sortie de crise en Europe, passe par plus d’Europe, par une Europe ouverte vers l’Est, et se tenant résolument à l’écart, de toute nouvelle guerre froide.