La polémique autour d'un éditorial du magazine marocain francophone TelQuel, enfle, mais doit s'arréter. Elle doit s'arréter, car le problème, si tant est qu'il y ait problème, est mal posé.
Le voile, porter ou ne pas porter le voile, y-a-t-il discrimination? Ne pas porter le voile, est-ce blâmable? Certains "gardiens de la morale" auto-proclamés, surtout par les temps qui courrent, le déclarent haut et fort. Ces tartufes n'ont pas de mémoire. C'est feu Sa Majesté Mohamed V, que Dieu ait son âme, qui voulant mettre le Maroc sur le chemin de la modernité, tenant à libérer la femme marocaine de règles archaïques, qui a donné l'ordre à ses filles, de quitter le voile. Elles le firent publiquement à Tanger, avec un discours de la regrettée princesse, Lalla Aïcha, qui est resté dans la mémoire de nombre de marocains.
C'est par une décision royale, par la volonté du Roi Mohamed V, que la femme marocaine a jeté aux orties son Haïk.Libre, aujourd'hui à certaines de retourner vers des traditions périmées. Entre le choix de suivre le chemin tracé par feu Sa Majesté Mohamed V, grand-père de notre très respecté souverain, Mohamed VI, et les recommandations d'un leader politique, aussi respecté soit-il, le choix est vite fait par de nombreuses marocaines.
Et si par hasard « même si je ne suis pas sure » feu sa majesté Mohamed V a prit la décision de jeter le voile, je crois que c’est une décision unilatérale qui n’émane pas de la charia Islamique.
Mon ami, pourquoi les sœurs portent elles le voile ? Pourquoi la torah honore les femmes portant le voile, « même aujourd’hui il est porté aux synagogues ».
Tu dois relire un peu d’histoire, car il n’y’a pas dans la tradition que cantique des cantiques.